Saison 2024
Acis and Galatea
Händel
Le 2 Février 2024, 20H
Salle Cortot, Paris
Ensemble Mozaïque
Gabriele Toscani & Simone Pirri - violons
Joanna Patrick - alto
Celeste Casiraghi - violoncelle
Chloé de Guillebon - clavecin
Elias Conrad - théorbe
Martin Roux & Thomas Letellier - hautbois
Robin Billet - basson
Sérénade, version inédite de 1736
Galatea
Maria Ladurner
Acis
Marco Angioloni
Polifemo
Alexandre Baldo
Description du concert
La nymphe Galatée aime le berger Acis d'une passion partagée. Cette idylle est menacée par le cyclope Polyphème, lui aussi amoureux de la belle Galatée. Dans un excès de jalousie, Polyphème écrase Acis sous un rocher. Galatée, anéantie par la douleur, métamorphose Acis en un ruisseau.
​
Philbarok Production présente la découverte de la version HWV 49b d' Acis et Galathée de Händel remaniée par le compositeur lui-même pour les représentations des 24 et 31 Mars 1736 au Royal-Theater de Covent Garden à Londres.
Augmentée de plusieurs airs inédits destinés au rôle de Polyphème (Polifemo - Le Cyclope), cette version extrêmement rare et inconnue du grand public permet d’entendre le rôle d'Acis (Le Berger) non plus chanté par un castrat alto, mais par un ténor. Mais, est-ce un drame en musique Baroque ? Nous avons l’habitude de rechercher des découvertes…
Le réemploi de certains airs et ensembles des versions napolitaines et anglaises (1708 et 1718) plus célèbres vient renforcer la qualité de cette oeuvre majeure qu'il tarde aux trois solistes et musiciens de l'ensemble Mozaïque de faire revivre le 2 février 2024.
Que de drame dans cette légende d'Acis et Galatée tirée des Métamorphoses d'Ovide !
Et qui mieux que le caro Sassone pour la mettre en musique ! Cette version de 1736 nous offre à entendre un Händel des plus palpitants et exaltants. Aux airs inédits d’une rare virtuosité, composés pour la basse Polyphème, le réemploi et la transposition des airs de Galatée et d'Acis savent articuler avec panache la trame de ce drame haut en couleur, témoin du génie incontesté du compositeur.
​
Distribution
Galatea - Maria LADURNER, soprano
Acis - Marco ANGIOLONI, ténor
Polifemo - Alexandre BALDO, baryton-basse
Ensemble baroque Mozaïque
​
​
Concert de sortie de disque
Répertoire franco-italien (1930-1950)
Ténor
Marco Angioloni
Description du concert
Le programme musical du concert est un voyage dans le temps au début du XXe siècle, entre l'opérette et la chanson : un voyage intime qui montre toute la gamme des goûts de cette époque aux multiples facettes. De Bixio à Benatzky, en passant par Lopez et Porter, l'album remonte le temps jusqu'à Merrill et Piaf. La sélection réserve de nombreuses surprises et couvre une vaste gamme de genres, de l'opéra et du solo lyrique aux chansons populaires.
​
"D'aussi loin que je me souvienne, j'ai aimé et admiré la France, et en général la ville de Paris, depuis ma première visite en tant que jeune garçon : j'ai été conquis par le puissant charme de ce pays au point de m'en éprendre et d'y emménager. Aujourd'hui encore, après plus de 10 ans que j'y vis, je ressens le même charme pour cette ville."
"Chacun de ces morceaux a fait partie de ma vie et même de mes racines : j'ai l'impression de les avoir toujours connus. En ce qui concerne le programme, le choix n'a pas été facile car il y a tellement de répertoire, et avec l'imagination de Johan, autant de possibilités. Nous avons donc choisi les morceaux qui pouvaient être les plus représentatifs, montrant la grande variété de styles et de goûts de l'époque.
J'ai voulu présenter un album qui révèle certains traits de la vie musicale du début du siècle dernier, que ce soit sur la scène des grands théâtres parisiens, dans l'ambiance plus joyeuse des cabarets, dans l'intimité des salons italiens ou dans l'atmosphère vivante et chaleureuse des rues de ces deux pays. Le résultat est un disque qui regroupe un répertoire très éclectique, tant en ce qui concerne les compositeurs que les genres. La palette est large, allant de l'aria au duo d'opéra, en passant par la chanson classique et populaire. L'idée était précisément de célébrer ce répertoire encore trop peu valorisé aujourd'hui."
Marco Angioloni
​
Distribution
Marco Angioloni - ténor
Karine Deshayes & Ambroisine Bré - mezzo-sopranos
Charlotte Planchou - voix
Johan Farjot - arrangements & piano
Arnaud Thorette - alto
Rozenn Le Trionnaire - clarinette
Alix Merckx - contrebas
Un nouveau langage musical de la sensualité dans l'Italie du 17e siècle
Contre-ténor
Arnaud Gluck
Théorbe
Alice Letort
Viole de Gambe
Manon Papasergio
Description du concert
Le programme "Amore langueo", qui signifie "je me languis d'amour" (Cantique des Cantiques, chapitre 2, verset 5), met à l'honneur des compositrices et compositeurs vénitiens et d'ailleurs en Italie, rassemblés autour de ce nouveau langage pour exprimer la sensualité, l'érotisme, la tension du désir, et l'ambiguïté de la douleur amoureuse. Différents compositeurs rivalisent d'inventivité pour mettre notamment en musique l'urgence émotionnelle de ces mots "quia amore langueo". Parmi eux, des grands maîtres comme Monteverdi ou Giulio Caccini, et également deux compositrices reconnues de cette époque : Francesca Caccini et, à la génération suivante, Barbara Strozzi. Mais également d'autres compositeurs moins connus comme Giovanni Rovetta ou Bartolomeo Barbarino.
Ce dernier est lui-même ce qu'on appellerait aujourd'hui un contre-ténor ou falsettiste : il chante comme soprano et écrit pour cette voix de nombreux motets, accompagné au chitarrone, à l’orgue ou au clavecin. L’atmosphère de notre concert avec contre-ténor, théorbe et viole évoque ainsi ce qu’on aurait pu entendre au début du 17ème siècle quand, dans un salon, Barbarino ouvrait un recueil contenant ses compositions et celles d'autres et les entonnait en s'accompagnant au chitarrone.
Et avec les mots d’un de ses auditeurs de l’époque : « [p]armi les chanteurs (...) il y en avait un sans égal, qui avait une voix... surnaturelle par sa douceur. Je pense que jamais il n'y eut de meilleur chanteur au monde. J'ai pensé qu'il s'agissait d'un castrat, car les castrats ont ce genre de facilités dans les aigus. Lorsque j'appris qu'il ne l'était pas, mon admiration redoubla. » Nous explorons pour ce concert l’ambiance intimiste du trio voix-théorbe-viole sur un répertoire lié au désir amoureux. La viole de gambe apporte une variété de couleurs; elle passe du rôle de “basse continue” à celui d’une deuxième voix humaine grave qui dialogue avec celle du contre-ténor.
Nous vous invitons à nous rejoindre dans l’intimité de notre salon pour entendre ces airs et motets qui développent leur sensualité grâce au nouveau langage musical du premier baroque italien. Ne tardez pas, car nous nous languissons d’amour.
​
Distribution
Arnaud Gluck — contre-ténor
Alice Letort —théorbe
Manon Papasergio — viole de gambe