Un nouveau langage musical amoureux dans l'Italie du 17e siècle
Contre-ténor
Arnaud Gluck
Théorbe
Alice Letort
Viole de Gambe
Manon Papasergio
Description du concert
Le programme "Amore langueo", qui signifie "je me languis d'amour" (Cantique des Cantiques, chapitre 2, verset 5), met à l'honneur des compositrices et compositeurs vénitiens et d'ailleurs en Italie, rassemblés autour de ce nouveau langage pour exprimer la sensualité, l'érotisme, la tension du désir, et l'ambiguïté de la douleur amoureuse. Différents compositeurs rivalisent d'inventivité pour mettre notamment en musique l'urgence émotionnelle de ces mots "quia amore langueo". Parmi eux, des grands maîtres comme Monteverdi ou Giulio Caccini, et également deux compositrices reconnues de cette époque : Francesca Caccini et, à la génération suivante, Barbara Strozzi. Mais également d'autres compositeurs moins connus comme Giovanni Rovetta ou Bartolomeo Barbarino.
Et avec les mots d’un de ses auditeurs de l’époque : « [p]armi les chanteurs (...) il y en avait un sans égal, qui avait une voix... surnaturelle par sa douceur. Je pense que jamais il n'y eut de meilleur chanteur au monde. J'ai pensé qu'il s'agissait d'un castrat, car les castrats ont ce genre de facilités dans les aigus. Lorsque j'appris qu'il ne l'était pas, mon admiration redoubla. » Nous explorons pour ce concert l’ambiance intimiste du trio voix-théorbe-viole sur un répertoire lié au désir amoureux. La viole de gambe apporte une variété de couleurs; elle passe du rôle de “basse continue” à celui d’une deuxième voix humaine grave qui dialogue avec celle du contre-ténor.
Nous vous invitons à nous rejoindre dans l’intimité de notre salon pour entendre ces airs et motets qui développent leur sensualité grâce au nouveau langage musical du premier baroque italien. Ne tardez pas, car nous nous languissons d’amour.
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Distribution
Arnaud Gluck — contre-ténor
Alice Letort —théorbe
Manon Papasergio — viole de gambe